Organisation d’Elancoeur
L’association est structurée autour de trois pôles, d’ancienneté et d’importances différentes.
Le premier pôle en termes de mobilisation de bénévoles est le pôle de distributions alimentaires. C’est ce pôle qui se charge des distributions alimentaires hebdomadaires et mensuelles, main dans la main avec le pôle social.
Un troisième pôle, nommé «Au cœur des quartiers », le plus récent, organise des activités et des ateliers pour lutter contre l’isolement ainsi que des visites et des sorties pour les familles.
Ces trois pôles sont complétés par une action annuelle de distribution de kits hiver à des sans-domiciles fixes de Paris à l’arrivée du froid, ainsi que par une action transversale de sensibilisation de la jeunesse aux questions de pauvreté et de solidarité.
Une semaine type à Elancoeur
La semaine à Elancoeur est rythmée par les activités du pôle distribution du mardi et du mercredi (distributions alimentaires), et celles du pôle social le mercredi et le samedi (ateliers et sorties).
D’un côté, le pôle distribution se charge des courses le dimanche et de la distribution le mardi et mercredi.
D’un autre côté, le pôle social organise des ateliers citoyens et des sorties, principalement les mercredi et samedi, jours des enfants. Il a aussi un rôle de suivi le long de la semaine des familles avec rencontres, visites, et travail sur les dossiers.
Ces deux pôles sont liés par l’activité générale de distributions alimentaires. En effet, concernant les distributions hebdomadaires, le pôle social se charge durant le courant de la semaine d’établir la liste des courses avec les cuisinières pour les courses du dimanche.
Concernant les distributions de colis mensuelles, lorsqu’elles ont lieu, le pôle social à la charge de la mise à jour de toutes les informations des familles afin de définir quelles sont celles qui sont toujours éligibles à recevoir le colis. Cette liste permet ensuite au pôle distribution de se charger de la composition et de la livraison des colis.
Le pôle Au cœur des quartiers, relativement plus autonome, organise des sorties et des ateliers généralement le samedi.
D’autres activités, organisées hors pôle, car plus transversales, peuvent avoir lieu notamment le samedi, comme les collectes alimentaires dans des supermarchés, les collectes auprès de partenaires privés, ou des actions de sensibilisation de la jeunesse, comme la collecte de kits hiver dans des écoles ou clubs de foot.
LE RAYON D’ACTION
Elancoeur agit dans toute l’Ile-de-France, dans trois secteurs différents, pour des actions différentes.
Elancoeur intervient tout d’abord dans le secteur des Yvelines, principalement dans la CASQY et à Versailles, où vivent les familles suivies par le pôle social. Elancoeur souhaite avant tout aider des familles dans le secteur, et décline généralement les requêtes de familles d’autres communautés d’agglomération (venant par exemple de la communauté d’agglomération de Paris-Saclay), afin de pouvoir proposer à la fois un suivi soutenu du pôle social (avec une proximité permettant les visites et les rencontres) et des ateliers réguliers. En effet, les aides administratives, financières et alimentaires qu’apporte Elancoeur servent aussi et surtout de vecteur de resocialisation de familles qui s’isolent à cause de la pauvreté. C’est aussi dans ce secteur qu’ont lieu les distributions alimentaires dans le foyer des Matelots à Versailles.
Le deuxième secteur concerne l’Île-Saint-Denis, avec la distribution hebdomadaire de repas, et précédemment Saint-Denis, avec les distributions dans le camp du Stade de France.
Le troisième secteur concerne Paris, où Elancoeur distribue des kits aux sans-abri une fois par an, à l’arrivée du froid.
“Quand on voit qu’à l’Île-Saint-Denis, en gros, on est la seule association à passer… Avant, il y en avait d’autres, maintenant il y a que nous en fait.
C’est important. En fait, c’est juste que ces gens là, si on n’est plus là, qu’est ce qu’ils deviennent ?
Ils vont gamberger dans les rues de Paris… ? C’est pas bon pour eux, moi j’pense. Et j’pense qu’on a un rôle dans tout ça, en fait. Chacun… on a un rôle particulier au moins à être là et puis à donner un soir. On donne un soir par semaine… Je pense que c’est pas… Nous le soir on rentre chez nous, on est au lit. Eux, quand on voit les conditions dans lesquelles ils sont, c’est pas pareil…”